
L’inspiration. Voici donc un élément indispensable à la rédaction d’un roman. Bien sûr, il faut de l’imagination. C’est pareil me direz-vous. Plus ou moins. Oui, il faut de l’imagination, mais cela ne suffit pas. À quoi sert d’imaginer plein de plus ou moins belles choses s’il n’y a pas cette petite étincelle qui va assembler ces éléments imaginaires pour en créer quelque chose. Cela peut être un roman, mais aussi un dessin, une sculpture, le principe n’est pas bien différent. Cette petite étincelle, c’est l’inspiration, justement. Et d’où vient-elle cette inspiration? Chacun à sa propre source.
Ma source d’inspiration
En ce qui me concerne, c’est ma Foi en Dieu. Pour moi, l’imagination qui déborde de mon être est un don et ma foi est la clé qui met en marche l’assemblage de ce torrent d’images imaginaires. Lorsque j’écris, je vois mentalement un film, j’écris simplement ce que je vois et je me laisse guidée. Résultat, je ne sais jamais trop bien à l’avance ce qu’il va se passer dans mes histoires. Je les découvre au même rythme que vous et c’est ça que je trouve génial. Je me laisse flotter sur le courant de mon inspiration, guidée pas à pas par celui en qui j’ai Foi.
Différence
Voilà donc ma source d’inspiration. Chacun à la sienne. C’est là toute la magie du monde de l’écriture, des arts en général. Chacun à sa muse et cela tisse un merveilleux et vaste tissus d’œuvres toutes différentes les unes des autres et pourtant parfois tellement proches. Le choix en littérature est très vaste. Il y en a pour tous les goûts et je pense qu’il y a autant de goût différents chez les lecteurs que de source d’inspiration chez les auteurs.
Expérience
Ainsi, chaque histoire contée pourrait se dérouler autrement. Faisons une petite expérience. Voici un extrait du premier chapitre de Shadows:
Samantha poussa la porte du centre de contrôle dans lequel elle travaillait. Les problèmes techniques, alarmes et appels de secours étaient son lot quotidien, une passion plus qu’un travail, dans lequel elle s’investissait à cent pour cent. À vingt-huit ans, elle avait déjà un poste à responsabilités dans un laboratoire de haute sécurité. Responsable de la sécurité, formée pour la gestion de crise, ses journées étaient bien loin d’être ennuyantes. […]
Nicolas Richmann pénétra dans le bâtiment de l’Institut de Recherche en Microbiologie et Biotechnologie, IRMB, nerveux à l’idée du poste de responsable des services techniques qu’il avait obtenu. Ce travail était un véritable challenge, mais il se sentait prêt à le relever. À presque trente ans, il aspirait à plus de responsabilités et ce poste était le défi rêvé pour mettre un peu de piment dans sa vie professionnelle. L’institut était un site particulièrement sensible où le moindre problème technique pouvait s’avérer catastrophique. Des agents biologiques extrêmement dangereux étaient manipulés ici en quantité suffisante pour rayer de la planète un quart de la population de la ville de Genève, au minimum. […]
Elle avait laissé Nicolas […] et se dirigeait d’un pas décidé vers le centre de contrôle quand un bruit de tonnerre fracassant retentit et que le bâtiment s’éteignit brusquement.
En vous laissant aller à l’imagination, comment visualisez-vous la suite des événements?
J’ai hâte de lire vos réponses en commentaire;)
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